Le secteur bancaire marocain, ayant enregistré une forte hausse de ses profits en 2010 et au premier semestre 2011 et ayant, selon le FMI, vu une amélioration de ses capitaux propres et de son taux de créances non-productives, continue d’afficher une bonne croissance, se démarquant ainsi fortement de ses voisins du nord et des difficultés qu’ils rencontrent actuellement. Cela s’explique non seulement par une croissance organique, en particulier avec les envois de fonds des émigrés, mais aussi par des augmentations de capital et des fusions-acquisitions.